Après quelques prises de parole pour se donner du courage malgré l’orage, le cortège s’est mis en route en passant par les voies du tramway jusqu’au cours Victor Hugo. Nombreu.se.s et motivé.e,.s, les rues calmes de Bordeaux résonnaient sous les slogans queer et féministes, « Ah anti anti-patriarcat », « Nous sommes fortes, nous sommes fières, et féministes et radicales et en colère », « Mouillé.e.s, vénères et révolutionnaires ». Le cortège assez important s’étalait de plus en plus sur les deux voies de la route bloquant les voitures. L’ambiance était à l’euphorie, Ça dansait et chantait sans arrêt, sous les fumigènes et en suivant les lumières des torches à l’avant. Puis le cours d’Alsace Lorraine s’est vu décoré par des collages et des tags liant les problématiques féministes et le mouvement social actuel. L’ambiance était aussi à la force collective et à l’autodéfense, quand quelques mecs sur le passage se sont tentés à des insultes. Ils ont rapidement dû s’éloigner sous les insultes et les slogans émanant du cortège « DÉGAGE, DÉGAGE ! », « Cis male , ouin ouin et va au coin ». Les forces de l’ordre n’étaient pas visibles. Le peu de voitures de flics qui est passé proche de la manifestation a eu droit au classique « tout le monde déteste la police » repris en cœur par tout ce beau monde. La manifestation se termine sur la Place Pey Berland par une courte prise de parole de l’organisation, mais surtout une grande danse collective qui clora ce beau moment.
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