Guerre - Antimilitarisme

Révoltes - Mouvements Sociaux

Guerre, révolution et contre-révolution au Rojava et en Syrie

Afin de comprendre au mieux ce qui se joue en Syrie depuis la chute du régime de Bachar al-Assad, il semble nécessaire de revenir sur l’épisode de la révolution syrienne de 2011 et la guerre qui s’en est suivie de par l’internationalisation du conflit. Une séquence complexe qui a assez peu intéressé la gauche et l’extrême-gauche, ou alors sous des prismes « campistes » ou fantasmés. Ces trois émissions de Sortir du capitalisme essaient de revenir sur cette période.

Colonialismes - Racismes

« L’avenir de la Syrie sera décidé par les Syriens et personne d’autre »

Leïla al-Shami et Robin Yassin-Kassab sont les auteurs de Burning Country, au coeur de la révolution syrienne, un livre important dans lequel ils racontaient les premières années de la révolution et la profusion des expériences d’auto-organisation populaire. Lundimatin les avait interviewés en 2016 et en 2019. L’entretien qui suit n’en est pas un à part entière mais davantage une sorte d’addendum aux précédents qu’il suffira de relire pour comprendre d’où les auteurs parlent.

Révoltes - Mouvements Sociaux

Bachar est tombé, que la fête dure des années !

200 personnes se sont rassemblées ce dimanche 8 décembre 2024 sur la place de la Victoire à Bordeaux pour fêter la chute du régime Assad. Cris de joie et chants anti-Assad ont retenti pendant plus d’1h30, faisant écho aux scènes de liesse qui ont lieu actuellement en Syrie depuis la victoire des groupes « rebelles », et leur entrée à Damas, dans la nuit de samedi à dimanche.

Défendons le Rojava contre les attaques de la Turquie et des milices djihadistes !

Hayat Tahrir al-Sham (HTS) – une émanation d’Al-Qaïda – et d’autres milices ont pris le contrôle d’Alep sans grande résistance de la part du régime syrien. Aux côtés des milices du HTS, la soi-disant Armée nationale syrienne (ANS), soutenue par l’artillerie et les frappes aériennes turques, a mené des attaques coordonnées contre les régions kurdes. Ces groupes ne sont pas des « rebelles », mais une coalition de djihadistes connus pour de nombreux crimes de guerre et violations des droits humains. Les premières vidéos de femmes enlevées dans les zones saisies par l’ANS apparaissent sur les médias sociaux.

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