Analyses Écologies

Face aux impasses idéologiques et sociétales des LGV du Sud-Ouest, des contre-projets biorégionalistes et alterpolitiques


Vous le savez sans doute déjà, il y a urgence à s’opposer au GPSO, « Grand Projet ferroviaire du Sud-Ouest », dont la dénomination pompeuse masque mal l’inutilité et la nocivité : les travaux doivent démarrer en 2024 ! Les deux collectifs dédiés à la lutte contre ce projet en Gironde, LGV NINA et STOP LGV Bordeaux Métropole, s’allient les 22, 23 et 24 septembre avec un ensemble de collectifs et associations en soutien pour sonner l’alerte de ce qui est, de fait, un des plus gros projets d’infrastructure de France.

À l’occasion du lancement en trombe de cette Sarabande en Gironde, il paraissait important de rappeler quelque-uns des enjeux les plus rarement évoqués au sujet des LGV : leurs impasses idéologiques et sociétales.

Cet article reprend en le développant un texte du site lgvnonmerci.fr basé sur une sélection d’essais parus ces dernières années comme critiques de la métropolisation et de l’accélération des rythmes de vie, pour en venir aux contre-projets amenés récemment contre ces phénomènes depuis les disciplines de la philosophie, l’écologie, l’anthropo- et éthologie.

Pour aborder le GPSO, parlons des limites planétaires

Les limites planétaires sont au nombre de 9, et la 6e correspondant au cycle de l’eau douce a éte franchie début 2023. Ces limites correspondent à un modèle développé depuis 2015 associé à la question de recherche suivante : «  jusqu’à quelles limites le système Terre pourra-t-il absorber les pressions anthropiques sans compromettre les conditions de vie de l’espèce humaine ?  ». Malgré son caractère anthropo-centré, cette question est utile pour se projeter sur le modèle de développement de nos sociétés et leurs idéologies fondatrices : en quoi les choix politiques (notamment la promotion de certains modes de vie par la réalisation de grands projets) sont-ils (ou pas) soutenables et impactent les équilibres écologiques, en particulier ceux des humains ? (sans trop d’illusions sur les équilibres en place depuis des dizaines d’années, désormais rompus ou en passe de l’être, la question reste pertinente pour les équilibres futurs, vers lesquels tendre).

Cette question n’est pas anodine car, comme on peut le voir lorsque l’on somme certains élus de se justifier, elle confronte les décideurs publics (et principaux promoteurs des LGV en l’occurrence) à l’incohérence de leurs plans régionaux pour sauver le vivant, additionnés comme des superpositions pour rattraper ou masquer (ils disent "compenser") les bavures commises par leurs grands projets.

Un bon exemple est donné par les concertations sur la Stratégie Régionale pour la Biodiversité de 2023 (fimées), dans laquelle le vice-président du Conseil Régional Nouvelle-Aquitaine doit répondre à la question : "Comment voyez-vous l’articulation entre la SRB (Stratégie Régionale pour la Biodiversité) et les grands projets d’aménagement, notamment par exemple le GPSO ?". Guillaume Riou tente de s’échapper en demandant d’autres questions, puis affirme en bafouillant que "l’Homme occupe les territoires, [...] les gens vont continuer de travailler, de circuler, d’avoir des loisirs, se nourrir, d’habiter les territoires, et de se déplacer. [...] Il y a un objet de conciliation, de négociation éternelle, entre la présence de l’Homme sur le territoire et la protection des espaces [...]. Et oui il y aura des empreintes, c’est le propre de la présence de l’Homme sur la terre."

En d’autres termes, il n’y a pas d’alternatives pour ces gens-là qui décident donc à notre place. Or, les grands projets témoignent d’une volonté de développement associée à un contexte passé où les limites planétaires étaient encore lointaines, où le tout fossile avait une place perçue comme légitime car l’énergie était “gratuite” (sous couvert d’exploitation de l’environnement ou du vivant). Si le “tout, tout de suite” de Amazon et le “toujours plus vite, toujours plus loin” de Systra, SNCF Réseau et de la majorité des dirigeants politiques français sont assez proches, idéologiquement parlant, ils appartiennent pourtant à des modèles caducs, indéfendables aujourd’hui.

Ainsi le projet du GPSO a pour sous-jacents des champs d’extraction de ressources (matériaux, métaux, …) dont on sait qu’ils pillent les populations à l’étranger, la déforestation locale qui perturbe le cycle de l’eau avec des conséquences bien au-delà du périmètre du tracé de LGV, et les destructions de terres agricoles qui auraient pu permettre une résilience alimentaire et ainsi éviter l’agriculture intensive ailleurs. Le projet des LGV du Sud-Ouest aurait en effet une emprise de 5000 hectares, ce qui en fait le plus gros projet en France, inversement proportionnel à sa place dans les medias. Parler de “mondialisation” – puisque c’est le cadre dans lequel s’inscrit le projet – n’a donc aucun sens si le terme n’évoque que les échanges internationaux de marchandises et la circulation de personnes qui en ont les moyens : il concerne tout autant les incidences extra-territoriales des modes de vie qu’il encourage.

Cette “perspective spatiale” (les investissements sur des grands projets ici ont des incidences ailleurs) peut s’accompagner aussi bien d’une “perspective temporelle” : quel avenir pour les générations futures si nous continuons d’accumuler du CO2 dans l’air (le chantier du GPSO va émettre près de 4,5 millions de tonnes équivalent CO2), de provoquer des extinctions de populations animales (le tracé des LGVs va fragmenter l’habitat d’espèces en voie critique d’extinction), de compromettre la biodiversité (le tracé des LGVs va traverser 8 sites Natura 2000), de malmener les ressources hydriques en temps de sécheresse (le projet va supposer un pompage jour et nuit dans les nappes pour asseoir les bases travaux des viaducs et les infiltrations de béton), ... ?

Les grands projets sont insoutenables à deux égards

De plus, si les grands projets posent un problème de “soutenabilité” en premier lieu par leur besoin en ressources, foncier et énergie et par les émissions qu’ils génèrent lors des chantiers, auxquels on faisait ici référence, ils sont également associés à une logique de métropolisation elle-même infondée car directement née de l’idéologie de la croissance et du développement que le rapport Meadows a démontrées impossibles.

Comme le souligne Guillaume Faburel dans Métropoles barbares (2018) : “le concept de “métropolisation” obéit à la même logique que celui de “développement” : il n’a jamais désigné une simple virtualité, mais qualifie une réalité en acte. Les deux termes servent ainsi à légitimer ex post un projet politique mis en oeuvre hors de tout débat préalable sur la fin et les moyens d’y parvenir. Nous sommes ici de plain-pieds dans ce “marché du désir” qui flatte le narcissisme et l’individualisme possessif, et l’égoïsme grégaire des nouvelles élites du capitalisme avancé”.

Ainsi le projet du GPSO, façonné pour le "développement des territoires" (voir l’argumentaire du site officiel lgv2030.fr) s’accompagne de tout un argumentaire associé aux “métropoles millionnaires”, profitant à d’autres grands projets et dont les liens Euratlantique-GPSO à Bordeaux sont emblématiques. L’Opération d’Intérêt National (OIN) Bordeaux Euratlantique a d’ailleurs été décidée en 2010 dans la perspective de la LGV Sud Europe Atlantique, la grande soeur du GPSO.

Métropolisation (croissance urbaine) et grands projets d’infrastructure ont donc en commun l’idéologie néolibérale incarnée dans la compétition entre grandes villes. Julien Milanesi fait l’exposé de cet imaginaire commun dans son article pour le Centre d’Etude et de Recherche Travail Organisation Pouvoir : “Nous avons identifié les deux fonctions essentielles des infrastructures comme étant celles de répondre aux besoins croissants de mobilité et de générer de la croissance économique. Pris ensemble ces deux fonctions donnent à voir une relation circulaire entre ces équipements, la croissance économique et la mobilité des personnes. Les infrastructures généreraient de la croissance, elle-même génératrice de mobilité qui suscite à son tour un besoin de nouveaux équipements.

La métropolisation, ou le cancer des villes

La métropolisation hérite donc des aberrations du néo-libéralisme (dont nous n’allons pas refaire ici la démonstration) qu’elle fortifie en retour par ses logiques concurrentielles et par ses liens, via les grands projets, avec le secteur à gros profits du BTP. Mais elle est également indésirable en soi de par ses conséquences sur les rythmes et modes de vie (accélération, aliénation), et l’incapacitation politique des habitants qu’elle génère : elle favorise de fait le hors jeu politique des populations reléguées au rang de spectateurs (on pourrait citer ici La Société du spectacle, de Guy Debord, mais quel paragraphe choisir ?).

C’est ce qu’expose très bien le podcast Avis de tempête dans son épisode sur “les métropoles tentaculaires“, Guillaume Faburel dans son essai de 2018 “Métropoles barbabres” ou encore le sociologue Harmut Rosa dans “Accélération” : l’intensification des connexions, la multiplicité des stimulis sensoriels, l’accélération des flux logistiques, le contrôle et la surveillance accrue pour les réguler, les échanges impersonnels voire artificiels dans les zones très densément peuplées, en font des lieux d’aliénation, des lieux barbares. Cela s’incarne notamment par l’incapacité des populations à “habiter” l’espace, à se l’approprier, à s’y définir comme acteur, et donc à s’affirmer comme sujet politique.
Cette dépossession permet aux logiques capitalistes, marchandes, libérales, de s’autonomiser tout en entraînant l’ensemble de la société dans leur dynamique propre, leur valeur auto-générée, sans cesse renouvelée et ainsi dépourvue de sens. Pour exemple : les loyers indécents pratiqués dans les grandes villes, contre tout acquis du droit au logement (on se loge désormais en ville selon “ce que l’on peut se permettre”, et si c’est insalubre, cela fera l’affaire de certains).

Ces liens peuvent alors être résumés dans le schéma suivant :

Et demain ?

Face à cette aliénation, des contre-projets de société émergent. Nous pouvons notamment citer celui de biorégionalisme popularisé en France par Mathias Rollot et Marin Schaffner (dans l’entretien “Qu’est-ce qu’une biorégion ?”). Peut-être peut-on le décrire comme un ré-ancrage qui consiste à se positionner dans le milieu pour en percevoir la vie et les rythmes propres, et ainsi s’y situer autrement que par un jeu de coordonnées calées sur un repère de frontières politiques (politiques en tant que façon d’agencer le pouvoir - #noborder). C’est y chercher sa part, sans pour autant la définir de façon rigide ou pire, déterministe, mais en acceptant les contributions multiples et enchevêtrées qu’on y apporte du fait d’être là avec d’autres.

Pour expliquer ce qu’est le biorégionalisme, Mathias Rollot fait par ailleurs référence à un quizz publié en 1981 qui teste, pour soi-même, la "compréhension écologique d’un lieu". Il explique : "je considère le quizz de 1981 comme un des meilleurs outils qu’on a à notre disposition. Car ce quizz n’est pas une fin en soi. En le faisant, on se rend compte qu’on ne sait rien. Et d’ailleurs, on peut le refaire un nombre incalculable de fois - même quand on croit connaître les réponses. C’est un très bon outil car il illustre bien ce fait que le biorégionalisme n’est pas un lieu à atteindre, c’est un chemin, une chose qui reste toujours en construction, toujours à construire. Plus qu’une question de terre, de terroir ou de territoire à proprement parler, le biorégionalisme c’est une vision, un horizon, une éthique appliquée. Et c’est en cela que l’expression chère à Peter Berg me paraît profondément juste : ce qu’il faut réhabiter, ce sont les "lieux-de-vie" ("life places") - des lieux traversés par la vie, des vies toujours plus qu’humaines, et qui tiennent par des mutualismes, des relations mutuellement bénéfiques."

La perspective biorégionaliste semble ainsi proche de ce que Baptiste Morizot appelle "expérimenter de nouvelles voies epistémologiques", soit de nouvelles façons d’enquêter sur le monde, et donc de voir - puis d’agir sur - le monde, s’inspirant de traditions de pensée alternatives au naturalisme : animistes, totémistes, etc. elles mêmes diverses. Il s’agit donc bien d’en finir avec l’approche naturaliste visant à s’approprier le monde, à l’image des premiers explorateurs qui pensaient "découvrir" quelque chose, quand tout était déjà là, pour mieux l’habiter aux côtés des autres vivants : cohabiter (terme que ces auteurs adoptent en commun).

Cependant, et c’est un sentiment qui peut décourager après l’enthousiasme suscité par les BD de Alessandro Pignocchi par exemple, on peut bien se dire "c’est beau de penser comme ça", inspirés par d’autres perspectives, nous serions peut-être la plus belle incarnation de ce naturalisme accaparant si nous nous inventions tout à coup une sensibilité indigène simplement par refus de notre tradition de pensée. C’est un peu comme si l’on demandait à notre cosmologie de nous déshériter. Finalement nés dans ce monde où tout est déjà artificialisé, nous sommes réduits à devoir composer avec cette façon d’être.

Pour éviter cet ecueil iminent - croire pouvoir adopter par volonté la perspective animiste ou totémiste - Baptiste Morizot signale que sa réflexion ne porte pas sur un changement de schème ontologique (une manière d’être au monde, dont on ne décide pas, dont on hérite) mais bien au niveau des épistémologies, définies comme "des dispositifs d’enquêtes, voués à produire des discours et des pratiques collectivement fiables et relativement stabilisées, ayant pour vocation se nous guider dans l’expérience vécue.". Ainsi le contre-projet se résume en toute cohérence :

"S’il s’agit de transformer nos manières d’enquêter, c’est pour faire justice aux vivants de la Terre, pour mettre en place des cartes de l’expérience susceptibles de leur restituer ce qu’ils ont toujours su faire. C’est donc, en un sens, le vivant en nous et hors de nous qui appelle un autre traitement, une autre épistémologie, pour être mieux envisagé, c’est-à-dire pour retrouver dans nos discours et nos savoirs un visage qui lui fasse justice - le vivant en tant qu’il est plus grand que nous (presque 4 milliards d’années et probablement plus de 10 millions d’espèces vivantes) et qu’il nous contient, et en tant qu’il exige de nous des compréhensions diplomatiques pour apprendre des formes de vie des autres et comment mettre en place avec eux des relations enfin soutenables. Si c’est bien la crise écologique systémique qui révèle l’aveuglement du naturalisme et sa puissance de destruction du tissu vivant, c’est pour le détourner de ce vecteur, qui a invisibilisé les pouvoirs et les formes de vie des autres vivants, qu’on peut justifier de la nécessité de l’infléchir - mais pas comme ontologie monolitihique : par le biais, donc, des manières d’enquêter."

La question n’est finalement plus aujourd’hui "peut-on peut faire autrement ?" mais "que renverse-t-on en premier ?". Il est devenu indéfendable de ne pas essayer. Il s’agit donc déjà de fermer ou démanteler (avec Alexandre Monnin) et de chimériser (avec Baptiste Morizot) nos schèmes naturalistes d’exploitants avec les schèmes plus adaptés au respect du vivant, de cohabitants. La figure de la Chimère est utilisée par l’auteur pour imager cette idée de croiser nos regards sur le monde à la manière dont la Chimère croise le corps du lion, de la chèvre et du serpent.

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Pour reboucler sur notre histoire de lutte, osons dire que celle-ci peuvent contribuer en ce sens à un double renversement : épistémologique (infléchir le naturalisme destructeur) et matériel (en finir dans le monde physique avec ce qui est insoutenable). Prenons l’exemple de la Sarabande, le convoi contre les LGV du Sud-Ouest des 22-23-24 septembre prochains, il s’agit de :

  1. Lutter contre l’un des plus grands projets inutiles et destructeur de France (= fermer/démanteler > renversement matériel) en rendant visible les enjeux et en rejoignant une mobilisation prête à s’y opposer ;
  2. Cheminer avec des habitants du territoire, humains ou non, pour adopter d’autres perspectives (= chimeriser > renversement épistémologique) par un programme de balades naturalistes, de rencontres et d’échanges autour de moments conviviaux ;
  3. Se ré-approprier le politique (= rompre avec la dépossession et l’aliénation) en contestant les décisions prises à l’encontre des réels besoins des populations (cf. les conclusions de l’enquête publique défavorable). Et ne plus rien lâcher désormais aux "politiques", puisque nous sommes le politique.

Quant au dernier point, Baptiste Morizot appelle également à une ouverture de la politique au-delà du champ humain : "les vivants sont sortis de l’ancienne nature pour entrer en politique sous une forme neuve, qui n’est pas la démocratie représentative, le parlement des choses ou la citoyenneté animale. Ils sont désormais reconnus comme peuples bigarrés aux moeurs étranges, aux communications omniprésentes et énigmatiques, aux aptitude géopolitiques de négociation des relations territoriales ou d’inversion des mutualismes en parasitismes. Ces relations écologiques sont, en un certain sens, "politiques" en elles-mêmes (et non parce qu’on les incorpore au politique des humains), parce qu’elles sont possibilistes et non déterministes : elles sont ce qu’on pourrait appeler "éthopolitiques", parce qu’elles relèvent des aptitudes à la concorde et à la discorde construites entre les vivants, des aptitudes au modus vivendi qui constituent, sans intention ni planification, les écosystèmes terrestres. Elles rendent ainsi visibles nos relations aux autres vivants sous la forme d’alliances fragiles, parce qu’ils sont pris avec nous dans une vulnérabilité mutuelle qui exige qu’on fasse justice à leur statut de cohabitants, et non plus de décor de matière."

Cette politique étendue apparaît par exemple dans la lutte dès lors qu’on évoque l’incertitude quant à ce qu’entraîneraient les pertes de la Vallée du Ciron, écosystème unique au Monde avec son propre micro-climat (2 degrés de différence à 100 mètres d’écart dans certaines zones) et ses "accumulations sédimentaires d’ascendances" comme dirait Baptiste Morizot. Ces dernières s’incarnent par des fougères centenaires plus vieille que des arbres et des arbres multi-millénaires aussi, ayant accumulé des possibilités adaptatives multiples (au fur et à mesure des générations) dont seule la couche supérieure s’exprime actuellement. On ne sait ainsi pas vraiment ce que l’on perd, car le Ciron ne dit pas tout ce qu’il fait ou permet, mais le doute impose une considération politique au sens de Morizot : il rend visible nos relations au Ciron (entendu tant comme biotope que biocénose) et notre vulnérabilité commune. Elle constituerait ainsi le 4e point dans la liste ci-dessus.

>> RDV le 22 septembre à 16h, départ de l’Université de Talence ; sur t.me/sarabande_gironde ; et sur lgvnonmerci.fr

Sources et ressources :

  • Podcast Avis de tempête : “La métropole tentaculaire” – lien ;
  • 📘 Guy Debord, “La société du spectacle”, 1967 ;
  • 📘 Guillaume Faburel, “Les métropoles barbares”, Éditions le passager clandestin, prix 2018 du livre d’écologie politique – voir également son entretien dans le 🎙 Podcast Green Letter Club – lien sur le livre & lien vers le podcast ;
  • 📜 Julien Milanesi, “L’imaginaire des grandes infrastructures de transport“, Centre d’Etude et de Recherche Travail Organisation Pouvoir, 2018 – lien ;
  • 📘 Alexandre Monnin, dans Héritage et Fermeture, Éditions Divergence, 2021
  • 📘 Baptise Morizot, L’inexploré, Éditions Wildproject, 2023 ;
  • 📘 Harmut Rosa, “Accélération“, Éditions La Découverte, 2013 – et voir aussi son entretien sur Arte – lien sur le livre & lien vers l’entretien ;
  • 📜 Mathias Rollot, “Face à la bataille de l’eau, l’hypothèse biorégionaliste“, Revue Terrestres, 14 avril 2023 – lien.
  • Mathias Rollot , Marin Schaffner, Qu’est-ce qu’une biorégion ?, illustré par Emmanuel Constant, Marseille, Wildproject (Petite bibliothèque d’écologie populaire, n° 12. Dialogue), 2021 – lien.

Voir en ligne : Mobilisation contre les LGV Sud-Ouest

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