Analyses Répression - Justice

Terrorisme rhétorique


Le gouvernement actuel est pointé du doigt pour sa répression inacceptable envers les différents mouvements de protestation et les opposants politiques.
Il utilise des méthodes dangereuses pour diaboliser les mouvements populaires qui se battent pour leurs droits.

Les manifestants écologistes sont qualifiés d’écoterroristes, les gilets jaunes de sauvages, et les radicaux de casseurs.
Cette stigmatisation est renforcée par les articles et les journaux télévisés.

En qualifiant les opposants politiques de terroristes, le gouvernement tente de réduire au silence toute forme de dissensus. Les responsables politiques sont qualifiés de terroristes intellectuels et les menaces du Ministre de l’intérieur sur les subventions attribuées à la Ligue des Droits de l’Homme montrent comment le gouvernement cherche à réduire au silence toute critique.

La création d’une unité anti-zad et l’utilisation systématique d’unités décriées telles que la BRAV-M et la BAC témoignent également de la violence du gouvernement envers les mouvements populaires. L’utilisation d’armes blessant gravement, comme le LBD ou d’autres armes occasionnant des blessures de guerre avec les grenades de désencerclement et GM2L, est une violation flagrante des droits de l’homme.

Les grands médias détenus par des proches du pouvoir et servant à la propagande Macronienne sont également inacceptables. Le blocage des secours par les forces de l’ordre et de la chaîne de commandement malgré la signalisation d’une urgence absolue témoigne de la volonté du gouvernement d’étouffer toute forme de dissidence.

Le gouvernement doit cesser immédiatement cette répression violente et autoritaire envers les mouvements populaires et les opposants politiques. Les citoyen.ne.s ont le droit de manifester pour leurs droits sans être victimes de la violence du gouvernement. Ielles ont aussi le droit de se rebeller lorsque tous les autres moyens d’expression et de pression ont sciemment été retirés ou rendus obsolètes pour mieux les soumettre.
Les dirigeants doivent respecter les droits de l’homme et les libertés fondamentales de toustes les citoyen.ne.s.

L’histoire de l’ETA en Espagne a montré comment la répression accrue du gouvernement a conduit à un mouvement armé. Les gouvernements doivent apprendre de l’histoire et éviter de répéter les erreurs du passé. Si les voix du dissensus sont étouffées par la violence et la répression alors nous ne sommes pas dans une démocratie.

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