Le film est un va et vient entre deux réalités parallèles.
Celle du business de la violence, se moquant de la souffrance humaine, mettant au premier plan le sécuritaire, et utilisant la population comme laboratoire d’expérimentation d’armes.
Celle de femmes qui témoignent de la douleur de la perte d’un être proche, ou de la souffrance vécue quotidiennement par celles et ceux qui, dans les quartiers populaires, subissent les discriminations.
Paroles bouleversantes, regards troublés par l’ombre de la mort qui les a touchées de près.
On oscille entre émotion suscitée par les images de celles et ceux qui luttent pour que justice soit faite, et froideur des interventions techniques, vantant les mérites de la reconnaissance faciale et des armes de guerre.
Du tout sécuritaire, qui en somme a pour but ultime le contrôle des populations, ici et ailleurs.
Une projection publique se tiendra à la Parole Errante, à Montreuil le 29 janvier.
Le film sera disponible le 17 janvier sur le site de Mathieu Rigouste, à prix libre.
Voici le trailer :