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Colloque : Imaginaires, démocratie et création


Ces journées des 14 et 15 février organisées par l’Appel des Appels, en partenariat avec la librairie La Machine à Lire et le cinéma Utopia, ont pour but d’engager un débat autour du rôle de l’imaginaire dans la possibilité d’inventer d’autres mondes, d’autres manières de vivre, de s’émanciper pour échapper aux modèles pré-établis formatés par les systèmes de pouvoir, aujourd’hui incarnés par le néolibéralisme. A l’Athénée Municipal Place St Christoly, Bordeaux.

« L’imaginaire en cours aujourd’hui dans le monde est pauvre et stérile […] À l’art, à la philosophie et à la science de nous offrir les moyens conceptuels d’en créer un autre. […] L’utopie est la source de tout changement social, qu’elle émerge comme roman, fable, conte ou qu’elle mène la danse des stratégies sociales. Ce qui suppose la disponibilité de nouveaux concepts que le collectif en soit conscient ou non lorsqu’il institue ses utopies ou en incorpore les stratégies. Elle est un habitus avant de devenir un genre littéraire. »

Roland Gori, La fabrique de nos servitudes, LLL, 2022

Ces journées des 14 et 15 février organisées par l’Appel des Appels, en partenariat avec la librairie La Machine à Lire et le cinéma Utopia, ont pour but d’engager un débat autour du rôle de l’imaginaire dans la possibilité d’inventer d’autres mondes, d’autres manières de vivre, de s’émanciper pour échapper aux modèles pré-établis formatés par les systèmes de pouvoir, aujourd’hui incarnés par le néolibéralisme. Nous partons ici de l’hypothèse que le domaine de la création suscite une mise à distance par rapport à la vie quotidienne, un recul critique, qui permet d’analyser ce qui enferme, de dénicher de potentiels espaces de liberté, et de susciter des tentatives de subversion de l’ordre symbolique, mais aussi l’invention de nouvelles formes d’organisation des collectifs de travail (Lieux-tiers de coopération, et lieux de coopération économique, sociale et culturelle, plus largement). Une question majeure se pose alors à nous : Faut-il s’épuiser à reconsolider les institutions actuelles ou proposer d’autres formes de vivre ensemble ?

Université Bordeaux Montaigne (esplanade des Antilles, Pessac)

10h-11h30 : Conférence de Marie Duret-Pujol (MCF d’Études Théâtrales). « Des femmes qui font rire. Imaginaire et émancipation sur les scènes françaises ».

Athénée Joseph Wresinski (Place Saint-Christoly, Bordeaux)

14h-14h30 : Introduction par Christian Malaurie (Anthropologue de l’art et du design) : « Penser la démocratie aujourd’hui ».

14h30-15h15 : Roland Gori (Psychanalyste, Université Aix-Marseille) : « Que devient l’acte de création dans nos sociétés de contrôle ? »

15h15-16h : Barbara Stiegler (PR de philosophie) : « Faire débloquer l’imaginaire : une condition pour l’action ».

16h-16h15 : Discussion et pause

16h15-17h : Christophe Pébarthe (MCF HDR d’histoire grecque) : « La démocratie ou l’imaginaire au pouvoir ! ».

17h-17h45 : Eric Berr (MCF HDR d’économie) : « L’imaginaire néoliberal contre l’émancipation ».

17h45-18h :
Discussion et pause

18h-18h30 : Jules Desgoutte (coordinateur national d’Artfactories/Autreparts) : « Imaginaires mutants : maitrise d’usage et problème de la valeur dans l’hypothèse démocratique ».

18h30h-19h : Marie Duret-Pujol (MCF d’Études Théâtrales), discussion et conclusion de la journée.

Coordination : Marie Duret-Pujol et Christian Malaurie

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