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Cantine solidaire


Le samedi 6 mai, une cantine en soutien face à la répression de Sainte Soline s’est déroulée à l’Athénée Libertaire.

Au menu, curry de légumes, crème d’artichaut et salade de carottes et céleri rave. Tous les légumes provenaient de la récup’ faite avec les camarades du jardin l’Ephèmere que nous remercions très chaleureusement. Pour cette première cantine, nous avons fait le choix politique de ne pas vendre d’alcool (sans en interdire la consommation), dans une perspective de RDR, et pour une solidarité financière qui ne renforce pas les addictions.
Par ailleurs, nous avons choisi de ne communiquer que par le bouche à oreille pour cette première. Celle-ci a tout de même rassemblé plusieurs dizaines de personnes que nous remercions pour leur présence et solidarité.

Des camarades du collectif « Bassines Non Merci ! » invité-es à tenir une table ont pu aussi échanger avec les personnes présentes dont certain-es découvraient le sujet. Plus encore, ce moment a été l’occasion d’échanger sur les évènements du 25 mars et de la répression, plus généralement sur les diverses luttes locales existant sur Bordeaux et ses environs, et plus simplement de passer un moment convivial qui nous a permis de souffler.

Nous avons récolté 479,10 € lors de la soirée, une goutte d’eau face aux frais imposés par les répressions policière et juridique lors de la manifestation du 25 mars, avec notamment plusieurs dizaines de milliers d’euros d’amende. En parallèle, soutenir financièrement ce réseau, c’est permettre aux camarades blessé-es et traumatisé-es d’avoir accès à des soins et de l’aide juridique, nos pensées vont à elleux ainsi qu’à leurs proches.

Nous affirmons que pour nous, la lutte écologiste ne peut passer que par une confrontation avec l’Etat et la bourgeoisie. Un Etat prêt à tuer et mutiler pour préserver les intérêts de la bourgeoisie au travers de projets inutiles et écocidaires.
Une transformation radicale de la société ne pourra être gagnée que grâce à la force de nos mobilisations et nos solidarités locales et internationales.

No Bassaran !

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